Je traîne ma misère dans cette galère : un vers ou un verre pour accompagner la route de mes compagnons de route. Un vers pour briser le silence qui gèle ma conscience. Je te l’offre pour oublier ma misère. Rien ne sert de serrer les poings, il faut cogner contre ce mur de l’oppression, celle du mensonge d’un meilleur avenir pour l’Homme et la Femme. Nous vivons dans une société qui souffre d’un mal qui ronge notre bien-être : l’anxiété. La misère accentue ce mal. Pourtant, je perçois une étoile dans cette obscurité, un espoir. L’espoir de voir naître l’amour d’un nid de mots, d’émotions, d’échanges encensés par le désir de vivre. Je vibre aux sons de la lumière de ta voix qui perce mon cœur. Une voie qui me donne de la chaleur et un sourire.
Emorizo, alias F. Ménez
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