Et les jours sans fin
Et les nuits qui s’écoulent, gouttent,
Goûte les chants sans refrain.
Le champ des saisons
Des nuits fraîches à chercher refuge,
Une luge, un revers,
Un chemin de fer.
Ecoute nos cœurs qui pleurent
Sans remords: nos tords, nos désaccords.
Autant de chagrins,
Autant de chemins
Parcourus ensemble sans bleus ni sang.
Sans toi ma saison, je perds ma raison
D’exister, de résister aux saisons
Qui coulent, gouttent,
Ma mort qui mord à l’hameçon.
Tu cris, tu fuis nos souvenirs;
Tu signes à l’encre de tes yeux
La mélancolie qui nous habite,
Nous déchire…
Emorizo, alias F. Ménez
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