Les jours sans chaîne s’enchaînent et déchaînent les passions
Les détours sans frein enfreignent et freinent la cohésion
Les vautours sans nuage s’imagent et tapages en unisson
Plus vieux, je nais mieux de mes rires un son mis: insomnie passagère
Plus creux, je m’essuie de mes désirs insoumis par la violence des cris de torpeur
Je gèle ma conscience d’être, amoureux éternel dans la vie du cratère profond de la dérive sans Terre
Fâche les collines d’un rideau de charbon ardent
Fâche les horizons dans cette colonne d’arbres meurtris
Fâche les nuages orageux dans la cour d’un ciel ténébreux
Fâche ces voisins un peu cons!
Même très in(cons)cient du vacarme vagabond
Emorizo, alias F. Ménez
PS: désolé, fallait que ça sorte! L’inspiration étant celle du moment. On ne choisit pas toujours de bons mots. La nuisance sonore due au voisinage étant une source de désagréments…
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