Je déshabille mes peaux
Pour quitter mes fantômes
Je me ballade nu
De peaux fragiles et dispersées
Par des vents endettés
Endetté par mes passés,
Je chausse mes maux des mots
Qui résonnent la peur d’être
L’ombre est la lumière de mes ténèbres
En cueillant mes ombres,
Des fruits gâtés par les vers,
Je nourris mon véritable Soi.
De mes ombres,
Je nais à travers mes cendres,
Sens cachés de mes émotions refoulées
Je récolte les vestiges
De mes peaux cendrées
Pour composer
Une peau neuve
Emorizo
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