Pensée éphémère # 10

En écriture, nul besoin de remuer tous les mots de la Terre pour s’ouvrir aux autres. En peu de mots, le partage peut-être vivant. L’écriture est un accélérateur de particules, de mots qui s’entrechoquent. Cela crée du lien entre nous tous, une passerelle entre les différentes cultures ou vécus.

Les mots ont du caractère. Ils l’ont hérité du vécu de celui ou celle qui emprunte les couloirs des émotions. Les émotions d’un écrivain habité par ces petites créatures qui résonnent au cœur battant. L’écrivain dévore chaque mot comme un royaume à part, une dégustation dinatoire… Il confie aux mots son âme, sa raison d’être sur Terre. Serait-il philosophe? Un peu! Je dirais même son propre psychanalyste! Il accumule des sacs remplis de maux, de mots sans fin, et s’en délaisse comme une vague venue mourir sur la plage arrière de ses vestiges émotionnels.

L’odeur des mots , à chaque syllabe, nous emporte dans un jardin somptueux. Les mots fleuris composent un bouquet de verbes enflammés.

Les mots sont des caprices, des fils cachés de l’écriture déshabillée. Une mise à nue de soi-même, embarqué dans le tourbillon des émotions et des sentiments. Une mise à nue qui reflète la sensibilité à travers ses petites créatures…

Emorizo

 

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