Petit homme, ton nez s’allonge…

J’efface de mes yeux les mots poussières

Des mots poussières à enfiler sur une onde en fumée

Une course effrénée des maux surexcités

 

Je franchis de mes mots l’émotion pierre

Des pierres qui durcissent le cœur des aveugles

Un chemin de fortune au vent flippant qui beugle

 

Sans ombre, le Soleil n’est qu’illusion

Il semble ne pas exister

Tant on ne le touche pas du regard

 

Un œil au dessus des nuages

Un œil au delà de la nuit

Et une étincelle de pureté

Peut effacer les pierres d’argent

Le repère de vipères

Chassé du croissant de Lune

 

Petit homme prétend briller comme le Soleil

Petit homme

Quoique tu fasses

Il n’est point question de briller

Par ton absence de chaleur

 

Sans chaleur

Aucune lumière ne peut jaillir

D’un esprit si tordu

 

La tendresse t’est décidément un mystère

Tant tu idéalises ton Nom sans ombre

Sans l’ombre d’une émotion

Sans un soupçon d’humanité

 

Idole des pauvres en esprits

Petit homme

Tu maquilles d’une larme de lion

Les agneaux

De ton ignominie

 

Idole des psychopathes en pâte molle

Petit homme

Saches que les petits ruisseaux pollués de mensonges

Finissent par remonter à la surface de l’Océan de Vérité

 

Emorizo

 

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