J’efface de mes yeux les mots poussières
Des mots poussières à enfiler sur une onde en fumée
Une course effrénée des maux surexcités
Je franchis de mes mots l’émotion pierre
Des pierres qui durcissent le cœur des aveugles
Un chemin de fortune au vent flippant qui beugle
Sans ombre, le Soleil n’est qu’illusion
Il semble ne pas exister
Tant on ne le touche pas du regard
Un œil au dessus des nuages
Un œil au delà de la nuit
Et une étincelle de pureté
Peut effacer les pierres d’argent
Le repère de vipères
Chassé du croissant de Lune
Petit homme prétend briller comme le Soleil
Petit homme
Quoique tu fasses
Il n’est point question de briller
Par ton absence de chaleur
Sans chaleur
Aucune lumière ne peut jaillir
D’un esprit si tordu
La tendresse t’est décidément un mystère
Tant tu idéalises ton Nom sans ombre
Sans l’ombre d’une émotion
Sans un soupçon d’humanité
Idole des pauvres en esprits
Petit homme
Tu maquilles d’une larme de lion
Les agneaux
De ton ignominie
Idole des psychopathes en pâte molle
Petit homme
Saches que les petits ruisseaux pollués de mensonges
Finissent par remonter à la surface de l’Océan de Vérité
Emorizo
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