Quelques expressions liées à l’agriculture

Je vous faisais part de la Théorie de la Récolte de Soi ( cliquez ici ). En ce sens, l’agriculture a apporté quelques expressions que l’on utilise à foison… Dans la théorie, j’aborde la notion de jardin (son jardin secret, son Moi) au sens large du terme. Cela pourrait aussi bien être un champ qu’on laboure (travail sur Soi et/ou sur le rapport avec le monde qui nous entoure). Le blé que l’on sème dans un champ est reliée à l’idée de graine.

Avant d’exploiter un champ, on le laisse en jachère (lâché-prise). Ensuite, vient le moment de labourer son champ. Ainsi on passe à l’étape de la semence: on donne ce que l’on a. La graine pousse dans le champ que l’on a patiemment labouré. Pour pousser, il nous faut cultiver le plant qui en résulte. S’en suit la récolte de nos efforts.

Il est cette expression populaire qui résume bien la théorie de la Récolte de Soi: « on récolte ce que l’on sème ».

Je vous fais part de quelques expressions propre à l’agriculture. Elles sont extraites du site internet l’Internaute (cliquez ici):

  • A tout bout de champ Sens : Tout le temps, à chaque instant. Origine : Cette expression est étroitement liée au dur labeur des paysans. En effet, ces derniers pour labourer leur champ se déplaçaient avec leur charrue à travers tout le champ d’un bout à l’autre. C’est suite à ce travail, que l’expression a germé dans l’esprit des paysans.Au XIVe siècle l’expression existait déjà sous la forme  » à chascun bout de champ », au XVIe siècle on avait « à tous bouts de champs » et au XVIIe siècle, « à chaque bout de champs ». Avec le temps, l’expression est passée de la notion spatiale à celle temporelle pour signifier « une action répétitive pouvant survenir à tout moment ».
  • Manger son blé en herbe Sens : Dépenser de l’argent que l’on n’a pas encore reçu. Origine : Ce dicton remonte au XVIe siècle et concernait essentiellement les agriculteurs. Le blé n’acquiert en effet sa valeur qu’une fois arrivé à maturation et se révèle sans valeur auparavant. Celui qui mange son blé en herbe est donc celui qui dépense son argent avant de pouvoir en jouir réellement
  • Fauché comme les blés Sens : Personne qui n’a plus d’argent. Origine : Cette expression est une métaphore datant de 1899. Elle fait le parallèle entre une personne ruinée et un champ qui vient d’être moissonné où il ne reste donc plus rien. Dans l’argot, fauché signifie ruiné et le blé représente l’argent.

 

Voyez bien que la terre que l’on travaille est primordiale dans le champ lexical. Et aussi philosophique. N’est-il pas intéressant de rappeler la notion du maître et de l’esclave (Dialectique du maître et de l’esclave) tirée de la Phénoménologie de l’Esprit d’Hegel? En deux mots, l’esclave acquière bien plus de richesse en travaillant la terre que son maître parti en guerre… (enfin, ce sont mes souvenirs du cours de philo en Terminale. C’est ce que j’ai saisi en tout cas!!)

Emorizo, alias F. Ménez

Copyright© Droits réservés, F. Ménez-2016

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