Les tempêtes s’affolent sur les visages
Sans âges
De nos jeunesses éternelles
Les saisons se cajolent sur les rivages
Sans âges
De nos vieillesses étincelles
Que de chant en pâturages
Sur le sentier de ma jeunesse
Je fredonne ton existence
Que de maux en héritage
Sur le chantier de ma vieillesse
Je fredonne ton absence
La caresse d’un sourire
Nourrie par des années de rire
Je me balade sur les allées
De la vie
Emerveillé
Par la beauté écarlate
De ton baiser suspendu
Au bout de mes lèvres
Ensorcelle moi
Fille de marin
Sur les rives
D’un matin
Naviguant sous les draps
De bleu satin
Emorizo
Copyright © Tous Droits Réservés, F. Ménez-2019