Elle parle tout bas, le chant des abeilles, sur son îlot
Elle garde pour elle, ses mots qui envisagent le visage des âmes
Elle pleure là, tout bas, la mélancolie désarmée
Elle imagine pour elle, des rayons cosmiques venus se coucher sur son lit
La baignant sous son aquarelle, des images fines et aimables
Le temps n’a pas le sens des cent mots qu’elle pleure
Le temps s’use aux sabots sur un éclair-champ
Plus loin dans ses souvenirs, elle cueille un ouvrage du temps fleuri
Elle penche la tête et regarde droit vers cet horizon incertain
Une larme-chandelle brille de mille éclats au printemps chantant
Elle parle tout bas, le chant des abeilles, sur son îlot
Elle emportera avec elle, ses souvenirs, la danse de ses émotions
Elle pleure une dernière fois, la larme au crochet de ses yeux
Le temps s’use aux sabots sur un éclair-champ
Son cœur l’accompagne à la douceur d’une belle clameur
Son cœur lui dit au revoir un chant charmeur
Elle s’en va tout bas dans le silence de la nuit
Un crépuscule à la fleur fragile et délicate
Bonne nuit
Emorizo
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