La crise sanitaire dévoile peu à peu, dans une forme d’hystérie collective, le pouvoir de la peur. Beaucoup ont eu un sursaut de panique qui les ont conduit à avoir des propos totalitaires envers leur prochain.
Comment en sommes nous arrivés à une telle dérive de nos concitoyens? Est-ce cette soudaine prise de conscience de leur propre mortalité et de celle de leurs proches? Lorsque nous sommes gouvernés par la peur, nous proférons des menaces envers ceux que nous tenons pour responsable de la situation sanitaire. Mais qui est réellement responsable de cette situation inédite? N’est-ce pas la faute des classes politiques et des journaleux qui infectent l’esprit des citoyens?
La véritable pandémie dont il faut avoir le plus peur aujourd’hui, c’est bien celle des dirigeants qui incitent à la haine de l’autre en manœuvrant des restrictions qui n’ont ni queue ni tête. Les dirigeants menacent les populations en appuyant là où cela fait mal: la notion de mortalité. Communiquent-ils sur les gens qui guérissent et ceux qui sont les plus touchés par les différentes maladies? Défendent-ils une médecine plurielle pour avoir toutes les cartes en jeu face à la crise sanitaire?
Dans l’émotion, la peur a pris le pas sur la rationalité: nous assistons à des scènes aux allures euphoriques voire hystériques. Nous oublions que nous faisons partie de la même famille humaine avec ses différences et ses richesses.
La peur ne doit pas être le moteur de toute forme de totalitarisme et de clivage artificiel.
Cette crise sanitaire a démontré le manque de cohésion et de débats intelligents. Cette crise a dévoilé le visage de la pensée unique qui n’aime pas les alternatives.
La peur conduit à des comportements incohérents sans prendre la peine de bien peser le pour et le contre.
Nous ne communiquons plus en bonne intelligence mais en aboyant sur l’autre. Nous nous fuyons les uns les autres comme des pestiférés. Nous nous sommes découverts mortels et avons peur de l’autre comme une menace à sa propre survie.
Mais cette situation inédite a conduit certains à se serrer les coudes et à prendre conscience de ce qu’est la Vie et la Liberté
Cette peur ressentie qu’est la mort n’est pas exhaustive. D’autres peurs sous-jacentes se révèlent: celle du chômage, la perte etc
J’ai bon espoir que la peur laissera la place à un réveil des consciences.
Il s’agit d’une position partagée entre mes ressentis et la « littérature » abondante.
Emorizo