Depuis quelques jours, la classe politique sacrifie sur l’autel les soignants prudents.

C’est triste de voir une partie de la population française – docile aux médias mainstream – favorable à la discrimination des soignants libres de leur choix. Si le mot Liberté a encore un sens dans ce pays.

Les grands médias, dont le rôle est d’informer de manière éclairé, manquent de perspective. Les journaleux suivent les courants politiques sans prendre la peine de jauger les contradictions. La politique n’a rien à voir avec la médecine…

Des questions se posent:

• Pendant la crise sanitaire: qui continue à soigner dans des conditions souvent innommables?
• Qui étaient applaudis comme de vrais héros tous les jours à 20h, surtout pendant le premier confinement en 2020?

Il est loin le temps de nos héros.

Aujourd’hui, il est ce temps où le ministre de la santé et des solidarités veut imposer son idéologie aux soignants prudents. Il sous-entend que les soignants prudents sont irresponsables ou dangereux pour les malades.

Dans quel monde vivons nous? Ce monde est devenu fou.

Quelle idée saugrenue de penser qu’un soignant prudent va mettre la vie d’autrui en danger? Au contraire, il est le premier de cordée et en phase avec la réalité du terrain.

Déjà que l’État a interdit aux médecins de soigner en bonne conscience selon le serment d’Hippocrate dès 2020.

Ce monde est fou. Il a perdu le Nord…

Il s’agit de mon ressenti et de mon profond respect pour la médecine plurielle.

Emorizo