Dans la vie de tous les jours, certaines personnes m’emprisonnent dans leur schéma de pensée. Leur regard extérieur est porté par des jugements subjectifs non corrélées avec mon propre schéma. J’ai souvent l’impression de parler à un vide de clarté. Comme si l’autre croyait me connaître car il me juge par mes actes, des miettes comparées à qui je pense encore être. Moi-même, je ne me connais pas et la vie m’apprend à mieux faire connaissance avec soi-même. Se connaître est un chemin de vie. Comment l’autre peut-il m’inclure dans un schéma élaboré par son mental? Le jugement de l’autre est harassant. Il mène à un couloir sans issu, une pensée calquée sur des a priori. L’image que l’autre a de moi diffère de celle que j’ai de moi-même. Cela m’amène à me remettre en question aussi souvent que cela puisse se faire. Et cette part de responsabilité vis-à-vis de moi-même est importante. Apprendre à se connaître exige aussi un recul nécessaire sur soi. Prendre de la hauteur et accepter que peut-être quelque chose cloche chez soi. Mais, souvent, finissant par mieux me connaître, je ne peux plus accepter que l’autre m’inclue dans son schéma de pensée.
Malheureusement, ma propre perception du monde et mon monde intérieur font obstacle à ce que je dois dégager sur l’autre. C’est pénible de justifier et de ne pas être entendu.
Est-ce le propre des hauts potentiels ou de l’hypersensibilité qui en découle? Un fonctionnement tellement particulier que cela rend les choses parfois complexes et en dent de scie.
L’autre: cet autre moi que je ne comprends toujours pas et qui ne m’a toujours pas compris.
C’était juste une humeur vagabonde…
Emorizo