Avant d’écrire quoique ce soit, juste un mot. Je rappelle que l’article qui suit est tiré d’un texte que j’ai écrit en Juillet 1998…
La photo me fascinait déjà quand j’étais un peu plus jeune. Elle a le pouvoir de vous transporter dans un univers parallèle, un univers insoupçonné. J’ai toujours eu cette étrange impression que la photo m’observait, qu’elle était vivante. A la pêche de mon âme, la photo m’intrigue toujours. Voilà ce que j’ai pu en dire ce fameux mois de Juillet 1998.
De la photo se dégage une lueur; l’âme propre des gens. Lorsque je regarde une photo, j’ai l’impression qu’elle me regarde aux yeux ses émotions.
La photo garderait-elle l’empreinte d’une âme? Serait-ce pour cette raison qu’on est de cesse d’être ému.
La photo dégage une émotion, une vie qui se réveille au regard d’une pensée.
La photo nous observe derrière son masque.
La photo m’habite, semble me connaître et me juger… Je le sais car je le vois dans ses expressions… Une partie de nous-même reste cachée derrière le portrait de nos émotions.
La photo dégage l’aura de chacun d’entre nous… Elle m’est un mystère très proche, collée à mon cœur.
Peut-on connaître les gens rien qu’en observant les photos…? Le phénomène de gêne se produit lorsque les photos semblent nous fixer à jamais dans nos mémoires… On n’ose pas parfois les atteindre du bout du regard car leurs emprises sont foudroyantes…
F. Ménez, Juillet 1998
Peu de choses sont dites dans ce court extrait. Et pourtant, la photo apporte son lot de mystères mystiques depuis longtemps. Il s’agit là d’une simple réflexion qui peut amener à écrire d’autre articles…
A suivre…
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