A force de prier je m’abîme,
Blessé sur le front de guerre
Je pense tes mots qui coulent le long
De mon visage en ruines
Je te pense pour survivre à la foudre
Qui effondre nos empires,
Et en silence, je te pense
Ma folie mon amour
Des machines qui s’étouffent sous le pas des morts
Les images dont on ne voit que de sombres ombres
Étouffent nos raisons et installent les troupes de la déraison !
Maquillent la déraison
Qui nous empêchent de voir de croire
Les mots qui blessent mes pensées,
Je sombre dans mon oubli comme un navire à la dérive
C’est gravé dans la mémoire de nos silences
Je compte les pas qui me séparent de toi
Je compte les pas qui me séparent de moi
Le murmure des distances me laisse te compter
Oh toi Brest, que j’ai vu naître
Oh toi Brest qui ne reste que ruines
Dans mes souvenirs
Tu restes un rêve inachevé…
Emorizo, alias F. Ménez
Copyright© Tous Droits Réservés, F. Ménez-2016
Ce poème résonne avec la seconde guerre mondiale où les Brestois ont vu leur ville détruite par les bombardements. C’est un coup de cœur à Brest qui aurait pu avoir un visage différent. C’est une belle ville partie en ruines et qui s’est reconstruite après la guerre…
Je vous envoie vers un lien sur Brest avant la guerre 39-45.
Ce poème parle à toutes ces villes détruites en général par la guerre… à travers les âges et dans tous les continents.
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quel nostalgie , un peu plus et mes pensées ce trouvé dans magnifique poème
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content de lire que ce poème parle…
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