Penche toi sous le toit
Des ombrelles,
Je n’ai que faire
De ce fer à repasser
Ce passé si vite passé.
Que de cœur, que de vers,
Un verre de trop peu,
En allégresse mon allumette.
Je te cherche un Dieu
Pour écouter ta misère.
A deux, c’est mieux
Qu’une simple amulette.
Penche toi sur le toit
Des hirondelles,
Je n’ai que faire
De ce chemin de fer,
Ce cher si vite effacé.
Que de pleurs, que de chair,
Une émotion de trop peu,
En presse mon alouette.
Je te cherche un peu
Pour goûter ta guerre.
Adieu, c’est mieux
Qu’une simple quête.
Penche toi sur le toit
Des querelles,
Je n’ai que faire
De ce bras de fer,
Cette tempête si vite passée.
Que de rumeurs, que de serres,
Une saisie de trop peu.
En ivresse ma défaite.
Je te cherche un pieux
Pour crever tes prières.
Au cieux, c’est mieux
Qu’une simple requête.
Penche toi sous le toit
Des chandelles,
Je n’ai que faire
De ce courant d’air
Cet air si vite respiré.
Que de chaleur, que de terres
Une fleur de trop peu
En tigresse ma reconquête.
Je te cherche un peu
Pour lever tes barrières
En ce lieu, c’est mieux
Qu’une simple baguette…
Magique…
Emorizo, alias F. Ménez
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