Et les jours sans fin…

Et les jours sans fin

Et les nuits qui s’écoulent, gouttent

Sans reproches et sans lendemains

Sans frein

Sans refrain

 

Goûte les chants

Papillon

Le champ des saisons

Des nuits fraîches à chercher refuge

Une luge, un revers

Un chemin de fer

Dans un désert sans fin

 

Ecoute nos cœurs qui pleurent

Sans remord, nos torts, nos désaccords

 

Autant de chagrins

Autant de chemins

Parcourus ensemble sans bleus ni sang

Sans toi ma saison, je perds ma raison

D’exister, de résister aux saisons

Qui coulent, gouttent,

Ma mort qui mord à l’hameçon

Tu cris famine

 

Tu fuis nos souvenirs

Tu signes à l’encre de tes yeux la mélancolie

Qui nous habite

Qui nous déchire

Qui nous abîme

Tels des naufragés

Aux cœurs serrés

 

Enlacés par le passé

Nous nous sommes effacés

Poings liés

A la corruption de nos sentiments égarés

A la couleur de nos sens mutilés

A la rancœur de nos caprices aiguisés

 

Partons chasser nos souvenirs écartelés

Et les jours sans fin

Sans faim de toi

Sans faim de moi

On se libère

L’air de rien

 

Marchons à l’envers

Sous un réverbère

Eclairés de nos sentiments habités


 

Emorizo

 

PS: Deuxième version de « Cœurs qui pleurent »

 

Copyright © Tous Droits Réservés, F. Ménez-2005-2019

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