Et les jours sans fin
Et les nuits qui s’écoulent, gouttent
Sans reproches et sans lendemains
Sans frein
Sans refrain
Goûte les chants
Papillon
Le champ des saisons
Des nuits fraîches à chercher refuge
Une luge, un revers
Un chemin de fer
Dans un désert sans fin
Ecoute nos cœurs qui pleurent
Sans remord, nos torts, nos désaccords
Autant de chagrins
Autant de chemins
Parcourus ensemble sans bleus ni sang
Sans toi ma saison, je perds ma raison
D’exister, de résister aux saisons
Qui coulent, gouttent,
Ma mort qui mord à l’hameçon
Tu cris famine
Tu fuis nos souvenirs
Tu signes à l’encre de tes yeux la mélancolie
Qui nous habite
Qui nous déchire
Qui nous abîme
Tels des naufragés
Aux cœurs serrés
Enlacés par le passé
Nous nous sommes effacés
Poings liés
A la corruption de nos sentiments égarés
A la couleur de nos sens mutilés
A la rancœur de nos caprices aiguisés
Partons chasser nos souvenirs écartelés
Et les jours sans fin
Sans faim de toi
Sans faim de moi
On se libère
L’air de rien
Marchons à l’envers
Sous un réverbère
Eclairés de nos sentiments habités
Emorizo
PS: Deuxième version de « Cœurs qui pleurent »
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