Au jour des hasards
Un peu fatigué
L’homme joue de la guitare
Sur le quai des mots irrigués
Sur le quai des mots irrigués
Une flâneuse pensée
S’invite au pied des peupliers
« Cours, chante l’homme aux oiseaux
Que ta voix aux mille saisons
Flirte avec ton solfège des fuseaux
Horaires à l’oreille des diapasons »
Au jour des hasards
Du mieux enjoué
L’homme pédale ses doigts
Sur sa guitare en bois
L’air effeuillé
D’un automne appuyé du regard
Le peuple y est
Les oies sont sages
Septembre habillé
De beaux présages
Le mieux liées
Les joies sauvages
Semblent briller
De mots-paysages
Emorizo
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