Étoiles contre étoiles
Un nouvel élan ou une pénitence
De ne plus savoir lire la toile
Avec bon sens
C’est si élégant ce talent si soudain
Qui me prend la main
Pour écrire des vers de sévérité
Ses vérités avec sonorités
Des vers du nez qui galopent jusqu’au sommet
De mon réseau neuronal ou anormal
Avec le doute exquis de mon mental
J’ai tant de pot, la peau des os
Comme muraille, ô mon samouraï
Je ne suis plus un galet, ni moins un valet
Mais pour autant je suis; je suis la route sans suite
Étoiles contre étoiles
Récompenses illusoires
Tant les mots sont avalés
Sans réservoir
D’honnêteté
Déguisée sous un capot en voile
Un mensonge?
J’ y songe
Un doute?
Je redoute
Lire en cascade sur la course folle des étoiles
Sans escale pour prendre un vers avec soi
Lire sans lire, s’enliser dans l’ennui
D’un valet ivre qui essuie les délires
Le doute en délire
Dans ma réserve, je creuse mon puits d’inspiration
Dans ma réserve, je compte les gens de bon ton
Dans ma réserve, je sculpte les mots avec émotion
Dans ma réserve, je remercie le talent des gens de tous horizons
Et un jour, je redoute qu’on démaquille le faussaire aux faux airs
D’un poète qui n’en est rien
Le doute en cire
Une flamme qui s’épuise
Une flamme qui s’étire
Emorizo
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